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L’indice d’exposition : un concept clé en photographie

Qu’appelle-t-on l’indice d’exposition ? IL, EV, LV, EI, stop, f-stop, diaph, cran… autant de termes utilisés par les photographes pour parler des réglages de l’exposition au travers des paramètres que sont la sensibilité, le temps de pose et l’ouverture. Que met-on derrière ces mots ? Sont-ils tous synonymes de l’indice d’exposition ou ont-ils un sens différent ?
Et en fin d’article, ne loupez pas le petit quiz sur les équivalences d’expositions : un moyen ludique de vérifier que vous avez compris et retenu l’essentiel !

Nous avons déjà vu avec des articles précédents (« La métaphore du verre d’eau et du robinet » et « Le triangle d’exposition ») l’interaction entre les 3 réglages de l’exposition (sensibilité, temps de pose et ouverture) mais nous n’avions pas indiqué d’unité de mesure pour préciser dans quelle proportion tel ou tel réglage est modifié.

L’indice d’exposition

L’exposition lumineuse peut-être définie comme la quantité de lumière reçue par le support photosensible (film ou capteur numérique). Une exposition équilibrée permettra d’obtenir une image détaillée dans les hautes et basses lumières.
En termes scientifiques, l’exposition lumineuse ou lumination correspond à l’éclairement reçu pendant un temps donné. Elle se mesure en lux par seconde (lx.s). Je vous rassure pour faire de la photo, nous n’avons pas besoin d’utiliser cette unité de mesure. Les photographes utilisent une échelle beaucoup plus pratique : Lorsque le capteur reçoit deux fois plus de lumière ou est deux fois plus sensible, l’indice avance d’une valeur. Et inversement, quand il reçoit deux fois moins de lumière ou est deux fois moins sensible, l’indice recule d’une valeur.

Les autres appellations de l’indice d’exposition

L’indice d’exposition se note normalement « EI » mais cette abréviation est très rarement utilisée. En français, et notamment dans la presse spécialisée, c’est le terme « indice de lumination » (synonyme d’indice d’exposition) qui est le plus souvent utilisé avec son sigle « IL ». L’abréviation anglaise « EV » (Exposure Value) est également assez présent, même dans les écrits français.

Dans les modes d’emploi

Dans les modes d’emploi, selon les marques :

  • Canon parle de « valeur » sans plus de précisions. Par exemple : « correction d’exposition à hauteur de +-5 valeurs par paliers d’1/3 de valeur ». Le sigle « IL » apparaît seulement dans la liste des caractéristiques techniques (plage de mesure, réglage de la gamme dynamique…).
  • Nikon, Pentax utilisent également le terme « valeur » mais il est associé à l’abréviation « IL ». Par exemple : « Choisissez une valeur comprise entre –5 IL (sous-exposition) et +5 IL (surexposition) par incrément de 1/3 IL ».
  • Quant à Panasonic, Leica et Olympus ils utilisent le sigle « EV ».
  • Du côté de Sony, la marque utilise indifféremment les abréviations « IL » et « EV ».

Dans le langage courant

Dans les forums, sur internet en général et dans le langage courant :

  • IL (Indice de Lumination).
  • EV (« Exposure Value » en anglais).
  • Stop ou f-stop (provient de l’anglais et concerne plutôt l’ouverture).
  • Diaphragme ou diaph : ces termes ne devraient avoir de sens que si l’on parle du réglage de l’ouverture. Pourtant, dans les faits, ils sont souvent utilisés, par abus de langage, même pour parler d’un réglage concernant la vitesse d’obturation ou la sensibilité.
  • Vitesse : comme précédemment, accompagné d’un nombre, ce terme a le même sens que l’indice d’exposition (augmenter ou baisser d’une vitesse…). Là encore, il devrait être utilisé uniquement pour parler d’un ajustement de la vitesse d’obturation.
  • Cran : il est préférable d’éviter ce terme particulièrement ambigu. Bien que généralement employé comme synonyme d’indice d’exposition, il risque d’être interprété comme étant égal à un changement de position d’une roue crantée de réglage. Or, le palier de réglage peut être différent d’un appareil à l’autre (par 1/3, 1/2 d’IL ou IL entier). Par exemple, si l’incrément se fait par 1/3 d’IL, il faudra tourner de 3 crans pour avoir une modification d’un 1 IL (voir la partie « L’indice d’exposition en pratique »).
  • LVLight Value » en anglais) : sigle assez peu utilisé.

Tous ces termes sont des synonymes de l’indice d’exposition (en tous cas, ils sont utilisés comme des synonymes).

Retenez que les plus courants et les moins sujets à mauvaises interprétations sont :

  • IL pour « Indice de Lumination » (et non de « luminosité », comme on lit parfois) : c’est le terme que nous devrions privilégier en français.
  • EV pour « Exposure Value », terme anglais également utilisé fréquemment.

Les échelles normalisées d’exposition

Pour chacun des 3 paramètres d’exposition (sensibilité, temps de pose et ouverture), il existe une échelle de valeurs normalisées. Le passage d’une valeur standard à la suivante ou à la précédente équivaut à modifier l’indice d’exposition de 1 (+ 1 ou -1 IL). Autrement dit, à multiplier ou diviser par deux la quantité de lumière (temps de pose et ouverture) ou la sensibilité à la lumière du capteur (sensibilité).

Sensibilité

La sensibilité du récepteur s’exprime en ISO (International Standard Organisation).
Si la sensibilité du capteur est doublée, une même exposition nécessitera deux fois moins de lumière (une valeur de 400 ISO est deux fois plus sensible qu’une valeur de 200 ISO, elle-même deux fois plus sensible que 100 ISO).
Inversement, chaque fois que la sensibilité du capteur est réduite de moitié, obtenir une même exposition nécessite un apport de deux fois plus de lumière.

Sensibilités normalisées (en ISO) :

50 – 100 – 200 – 400 – 800 – 1 600 – 3 200 – 6 400 – 12 800 – 25 600 – 51 200 – 102 400

En allant vers la droite, nous augmentons la sensibilité, c’est comme si nous ajoutions des IL. En effet, si nous amplifions la sensibilité sans bouger l’ouverture et le temps de pose, cela équivaut à surexposer la photo. Nous obtenons le même résultat que si nous avions doublé la quantité de lumière.

Exemples :
Passer de 100 à 200 ISO : + 1 IL
Passer de 100 à 400 ISO : + 2 IL
Passer de 800 à 400 ISO : – 1 IL

Temps de pose

Le temps de pose (également appelé vitesse d’obturation) correspond à la durée (exprimée en secondes ou fractions de secondes) pendant laquelle l’obturateur est ouvert pour laisser passer la lumière jusqu’au récepteur photosensible.

Vitesses d’obturation normalisées (ou temps de pose en secondes) :

30s – 15s – 8s – 4s – 2s – 1s – 1/2s – 1/4s – 1/8s – 1/15s – 1/30s – 1/60s – 1/125s – 1/250s – 1/500s – 1/1000s – 1/2000s – 1/4000s – 1/8000s

En allant vers la gauche, nous ajoutons des IL : Plus la durée est longue (vitesse lente), plus la lumière aura le temps de passer. Le passage d’une valeur standard à une autre équivaut à deux fois plus de lumière (vers la gauche) ou deux fois moins de lumière (vers la droite).

Exemples :
Passer de 1s à 2s : + 1 IL
Passer de 1/15s à 1/30s: -1 IL
Passer de 1/500 à 1/125s : + 2 IL

Ouverture

Grace au diaphragme de l’objectif, le diamètre de l’ouverture par laquelle passe la lumière peut varier. Selon sa taille, cette ouverture laissera passer plus ou moins de lumière pendant un même laps de temps.

Nombres d’ouverture normalisés :

1 – 1,4 – 2 – 2,8 – 4 – 5,6 – 8 – 11 – 16 – 22 – 32 – 45 – 64 – 90 – 128

Attention, avec cette échelle, une grande ouverture de diaphragme correspond à un petit chiffre (4, 2.8, 1.4 …) et une petite ouverture est représentée par un grand chiffre (11, 16, 22…).
L’ouverture est généralement noté « f/ » ou « f: » soit, par exemple, pour une ouverture de 4 : f/4 ou f:4.
Sachez qu’à un nombre d’ouverture donné, la quantité de lumière traversant l’objectif est la même quelle que soit la longueur focale de l’objectif.
Pour plus de précisions sur cette notion de nombre d’ouverture, vous pouvez lire l’article Le diaphragme : l’ouverture réelle et le nombre d’ouverture.

En allant vers la gauche, nous ajoutons des IL : Plus l’ouverture est grande (petit chiffre), plus la quantité de lumière atteignant le capteur sera importante. Comme avec le temps de pose, le passage d’une valeur standard à une autre équivaut à deux fois plus de lumière (vers la gauche) ou deux fois moins de lumière (vers la droite).

Exemples :
Passer de f/4 à f/2,8 : + 1 IL
Passer de f/8 à f/4 : +2 IL
Passer de f/8 à f/11 : – 1 IL
En résumé, il est possible d’augmenter d’une valeur l’indice d’exposition (+ 1 IL) :

  • en multipliant le temps de pose par deux (passer par exemple de 1 à 2 secondes, de 1/500s à 1/250s…),
  • en augmentant l’ouverture du diaphragme d’une valeur, c.-à-d. en choisissant un chiffre plus petit (par exemple en passant de f/5,6 à f/4),
  • en doublant la sensibilité (par exemple en passant de 100 à 200 ISO).

Et inversement, -1 IL équivaut à diviser le temps de pose ou la sensibilité par deux ou à diminuer d’une valeur standard l’ouverture du diaphragme (passer à un chiffre plus élevé).

L’indice d’exposition en pratique

Les paliers de réglage

Attention, sur les appareils, il est rare que les réglages se fassent par valeur entière d’IL. Généralement, lorsque l’on tourne d’un cran une molette de réglage, cela modifie le paramètre d’1/2 ou d’1/3 d’IL.
C’est pour cette raison que je vous ai mis en garde un peu plus haut contre l’emploi du terme « cran » (à la place d’IL) qui peut particulièrement prêter à confusion.
Les paliers de réglage pourront être différents d’un paramètre d’exposition à l’autre (vitesse, ouverture, sensibilité), d’un appareil à l’autre et même d’un utilisateur à l’autre, pour un même appareil (l’incrément peut être personnalisé).

Par exemple sur le Canon EOS 7D, il y a une fonction personnalisée qui s’appelle « Paliers de réglage d’expo. » qui permet de choisir, pour le temps de pose et l’ouverture, entre un réglage par 1/3 d’IL (valeur par défaut) ou par 1/2. De même, la fonction personnalisée « Incréments de sensibilité ISO » permet de choisir entre un réglage par 1/3 de valeur (valeur par défaut) ou par valeur entière.
Dans ce cas, si les paliers par défaut ont été laissés, il faudra tourner la molette de réglage de 3 crans pour ajouter ou soustraire un IL entier.

Exemples de valeurs intermédiaires

En réglant votre appareil, vous allez donc retrouver les valeurs normalisées présentées dans la partie précédente, mais aussi des valeurs intermédiaires.

Exemples pour les ouvertures entre f/2,8 et f/22 sur un appareil Canon

• Réglage par 1/2 d’IL :
2,8 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5.6 – 6,7 – 8 – 9,5 – 11 – 13 – 16 – 19 – 22

• Réglage par 1/3 d’IL :
2,8 – 3,2 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 5.6 – 6,3 – 7,1 – 8 – 9 – 10 – 11 – 13 – 14 – 16 – 18 – 20 – 22

Exemples pour les vitesses d’obturation entre 1s et 1/250s sur un appareil Canon

• Réglage par 1/2 d’IL :
1s – 0,7s – 1/2s – 0,3s – 1/4s – 1/6s – 1/8s – 1/10s – 1/15s – 1/20s – 1/30s – 1/45s – 1/60s – 1/90s – 1/125s – 1/180s – 1/250s

• Réglage par 1/3 d’IL :
1s – 0,8s – 0,6s – 1/2s – 0,4s – 0,3s – 1/4s – 1/5s – 1/6s – 1/8s – 1/10s – 1/13s – 1/15s – 1/20s – 1/25s – 1/30s – 1/40s – 1/50s – 1/60s – 1/80s – 1/100s – 1/125s – 1/160s – 1/200s – 1/250s

Attention, pour les vitesses d’obturation, les fractions ne sont pas forcément affichées directement (c’est notamment le cas chez Canon et Nikon). Par exemple 1/250ème de seconde sera noté simplement « 250 », 1/8 de seconde noté « 8 ». Et s’il s’agit d’un temps de pose de 2 secondes, l’affichage indiquera « 2’’ » ou « 2s ».

Le jeu des équivalences d’expositions

Le plus amusant pour la fin. Comme déjà expliqué dans de précédents articles, une même exposition peut être obtenue avec différentes combinaisons entre sensibilité, vitesse et ouverture. Maintenant que nous avons vu les différentes échelles de valeurs, nous pouvons nous amuser à faire varier un paramètre d’un ou plusieurs IL : il suffira ensuite de compenser le gain ou la perte par le ou les autres paramètres pour retrouver une exposition équivalente.

Exposition de référence :
100 ISO, 1/125 s, f/4

Les paramètres de l'exposition de référence sont les suivants : sensibilité de 100 ISO, vitesse d’obturation de 1/125 s et ouverture de f/4 (ils sont rappelés dans le titre).
A chaque question, un ou deux des trois paramètres sont modifiés : vous devez en déduire le troisième paramètre manquant pour retrouver cette même exposition. Tous les calculs se font par valeur entière d'IL (seules les valeurs standards ont été utilisées).
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Et vous ? Quel(s) terme(s) utilisez-vous pour parler de l’indice d’exposition ? Connaissez-vous d’autres appellations que celles évoquées dans cet article ? Le quiz vous a-t-il aidé ?

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À propos de : Hervé (LuzPhotos)

Hervé Drouet, photographe professionnel au pays basque, spécialiste formation photo et rédacteur du blog LuzPhotos.

24 commentaires

  1. Bonjour Hervé, encore une fois excellent ! c’est le cours le plus abouti sur les corrections d’expositions qu’il m’est arrivé de lire : bravo et bien sûr je me suis trompé dans le test mais m’a permis de me donner une procédure que je vais tenter d’appliquer (si je ne suis pas pressé par le temps).

  2. Bonjour Hervé,
    Adhérent à un Club de Photo il nous a été demandé de réviser nos connaissances pour un prochain atelier. J’ai trouvé dans ton tutoriel des explications complémentaires très claires et complètes. Je t’en félicite et t’en remercie. Jacques

  3. Pffff ! j’ai ramé pour le quizz ! je peux le refaire pour que ça devienne automatique.
    C’est une super idée de nous avoir offert ce petit jeu. Merci

  4. simonneau dominique

    Bonjour Hervé ,
    Samedi ,je fais un stage « Portraits » et en me préparant , je suis tombé sur le quiz….Génial
    Comme moyen mnémotechnique….Merci .
    ( dis-moi ,c’est naturel chez toi de trouver des  » trucs  » qui rendent les choses si simple…..?..enfin je ne suis pas rendu au bout….à 60 balais on a besoin de passionnés comme toi) Merci , Dominique

  5. C’est ma première visite , et pour résumer ce cours :
    – simple, clair, précis et ludique .. . j’ai donc décidé de recevoir la newsletter !
    A plus
    Alain

  6. Sébastien Souris-Thibert

    Bonjour Hervé,
    Je fais régulièrement des photos de soirée salsa. Bien évidemment, les gens bougent donc beaucoup de mouvements. J’ai un Nikon D700 et un flash cobra (muni d’une softbox) en déporté. En moyenne, je suis à une ouverture 4,5 ou 5,6 , 100 iso minimum mais j’augmente en fonction et une vitesse max de 1/250. Quelles doivent être les valeurs que je devrai mettre, par rapport à l’exposition et la sensibilité, en sachant que je peux être dans un environnement éclairé par des spotlights?
    Merci à vous.

    Cordialement.

    Sébastien

    • Bonjour, pas simple de répondre sans faire un roman car il y a beaucoup de paramètres qui peuvent entrer en ligne de compte… je vais essayer de faire simple.

      Puisqu’à priori dans votre cas le flash est autorisé ou tout au moins toléré, je vais vous donner quelques pistes pour une utilisation avec flash :

      L’avantage du flash c’est qu’il peut figer les mouvements rapides sans nécessairement avoir une vitesse d’obturation élevée : c’est l’éclair très rapide du flash qui fige le sujet en mouvement.

      Avec votre D700 vous allez être limité à la vitesse synchro flash de 1/250 mais de toute façon pour une raison esthétique il sera intéressant d’avoir une vitesse beaucoup plus lente que 1/250e pour avoir un mélange entre lumière du flash et lumière ambiante ; histoire d’avoir le sujet dans son contexte et dans l’ambiance (éviter les photos au flash avec un fond noir comme on voit souvent).

      En gros le flash va exposer le premier plan (le sujet en mouvement) et les paramètres d’exposition classiques (dont le temps de pose) permettront d’exposer le fond.

      La puissance nécessaire pour le flash dépendra avant tout de l’ouverture et de la sensibilité choisie : l’ouverture pourra être choisie prioritairement en fonction de la profondeur de champ nécessaire pour le sujet (par rapport à la distance de prise de vue et à la focale) et la sensibilité ajustée pour ne pas sur-solliciter le flash (qu’il ne mettent pas trop longtemps à se recharger entre 2 photos).

      Le temps de pose permettra de gérer l’ambiance lumineuse de ce qui ne sera pas éclairé par le flash.

      La difficulté est de trouver un équilibre entre éclairage au flash et éclairage naturel pour avoir un mouvement suffisamment figé mais en gardant l’ambiance…
      Après, pas facile de donner des valeurs car ce sera très variable selon les conditions lumineuses et le résultat esthétique recherché (qui dépend de la sensibilité, pas iso mais artistique 😉 de chacun). Le mieux est encore de faire quelques tests (en ayant en tête les contraintes technique évoquées plus haut) pour trouver la combinaison qui donne un résultat qui vous plait.

  7. Grand merci à vous pour cette leçon photo tout à fait limpide sur les « indices d’exposition »….Que la lumière soit et la lumière fut….très bien expliqué et très ludique..Bravo

  8. Merci beaucoup Hervé pour ce cours ! 🙂 Il est vraiment génial et très bien fait. Je me suis éclaté à faire le test ! J’ai déjà entré le lien de cet article dans mon téléphone ! Encore merci ! Johann

  9. Sébastien Souris-Thibert

    Bonjour Hervé,

    Plus d’un an et demi après (et j’avais oublié,… Mea Culpa), je tenais à vous remercier pour votre aide.
    Alors, il y a eu de l’évolution entre le premier mail et celui que je vous adresse aujourd’hui.
    Du coup, je continue mes photos de soirées salsa à Toulouse (et ailleurs). J’essaie de rester technique mais je marche beaucoup au feeling. Pour résumer, j’ai évolué en matos, à savoir, j’ai un Canon 6D et encore mon Nikon D700. Quand j’ai mon 6d, monté avec un 24-70mm, j’ai un émetteur sur la griffe de l’appareil et mon flash déporté, avec la softbox, et un récepteur.
    La situation est telle que je reste à f/2.8 constamment, je baisse la compensation d’exposition, une vitesse entre 1/15e et 1/40, 1/50. Au niveau iso, entre 800 et 1600, en fonction des conditions d’éclairage de la salle. Pour le flash, je suis entre 1/64 et 1/128.
    Voilà… Et ça donne des photos sympas et le 6D a un rendu couleur plus joli que le D700 qui est froid.
    Je continue, néanmoins, à apprendre et améliorer mes images.
    Merci à vous, en tout cas, et bonnes vacances.

    Sébastien

    • Merci pour votre retour, ça fait plaisir !
      Oui, je pense en effet qu’il y a un équilibre à trouver entre les préoccupations techniques et le feeling, la spontanéité, le sens artistique…
      et comme dans toute discipline où l’on cherche à s’améliorer et avancer, on apprend toujours et encore et c’est super chouette 🙂
      bonnes vacances à vous aussi !

  10. Rarement un tel soin et une pédagogie aussi bien adaptés a des novices, bravo !
    Amateur passionné depuis très lgtps, + PS et LR, j’ai a coeur de transmettre a ma fille ainée des notions photo incontournables. Elle a l’oeil et un talent certain ds la composition de l’image mais aïe, les htes lumières cramées et les ombres irrécupérables.. Donc d’abord comprendre, ensuite apprendre sur le terrain et puis…prendre un si grand plaisir !
    Merci
    Patxi

    • Merci Patxi pour ce joli commentaire !
      Tout à fait d’accord avec la conclusion 🙂
      D’ailleurs c’est presque le slogan du blog « CAP Formation » : « Comprendre, Apprendre, Progresser »… et la fin « prendre du plaisir » c’est généralement ce que j’ajoute lors de mes formations photo 🙂

  11. Bonjour,
    Je viens de m’inscrire sur votre site et j’ai commencé a le parcourir. Ce faisant, j’ai lu avec beaucoup d’attention le principe du verre d’eau, et de tout ce qui lui est lié . Par contre mais je dois être un peu
    « neu-neu » car en essayant de faire les 5 tests, je ne suis arrivé qu’à deux bonnes réponses ! Mon appareil,
    un Canon 77 D est pourtant performant, mais il me manque le petit « truc » pour comprendre les manip !!!!
    En effet, sur quel  » programme » faut-il se caler pour avoir vos résultats : si je prends par exemple la première question, je règle mon appareil sur 400 ISO et 1/30s et en étant calé sur programme TV et bien en regardant soit dans le viseur ou dans le « Q » je n’arrive pas à avoir la valeur de votre réponse soit f 1/16 ? la mienne qui apparait est de 7.1 Quelle en est la raison ? Ai -je manqué un paragraphe, une manipulation ou est ce que je ne comprend rien ?
    Merci de votre réponse.

    • En fait, le petit exercice sous forme de Quiz pour comprendre le principe des expositions équivalentes (sens de compensation et quantification avec les IL) a été pensé pour être fait sans devoir s’aider de son appareil photo. En effet, pour que cela puisse fonctionner en utilisant l’appareil, il faudrait déjà trouver une scène à photographier avec une luminosité qui pourrait donner exactement l’exposition de référence de départ proposé dans l’exercice (sensibilité de 100 ISO, vitesse de 1/125s pour une ouverture de f/4). C’est seulement si vous partez de la même exposition que vous pourrez trouver les autres expositions équivalentes à cette première exposition (en admettant que la luminosité de votre scène reste bien constante et que vous ne changiez pas le cadrage, ce qui pourrait faire varier votre mesure d’exposition).

      Pour prendre l’exemple de la question « Quelle sera l’ouverture si la sensibilité est sur 400 ISO et la vitesse sur 1/30 s ? »
      Si vous fixez la valeur à 400 ISO et la vitesse à 1/30s (en mode priorité vitesse), l’ouverture obtenue sera bien de f/16 SI ET UNIQUEMENT SI avant ce changement de réglage la mesure d’exposition de l’appareil vous avait donné l’ouverture de f/4 pour un réglage à 100 ISO et une vitesse de 1/125s (notre exposition de référence dans l’exercice)… dans tous les autres cas (expositions non équivalentes à celle de départ), vous tomberez forcément sur un résultat différent puisque vous ne partirez pas du même point de départ (dans votre cas, vous aviez obtenu un nombre d’ouverture de f/7.1 car de toute évidence vous aviez une scène moins lumineuse que celle prise dans notre exemple).

      J’espère que c’est plus claire…

  12. ça rentre… mais doucement… mais merci !!!

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