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Comment ajuster l’exposition : correction, mémorisation d’exposition et mode manuel

Dans le précédent article sur Les modes de mesure des appareils photo, je vous ai expliqué comment les appareils photo mesurent la lumière et pourquoi ils peuvent se tromper. Je vous en fais un rapide résumé dans la première partie de cet article avant d’aborder en détail les solutions pour corriger une exposition inexacte (ou plus largement, une exposition qui ne vous convient pas, autrement dit une photo que vous jugez mal exposée, trop sombre ou trop claire).

La problématique : erreur de mesure et correction

Il est indéniable que d’année en année les appareils photo sont de plus en plus performants… malgré tout, ils ne sont pas infaillibles et peuvent encore faire des erreurs d’exposition qu’il vous faudra corriger pour améliorer le rendu de votre photo.

Pourquoi l’appareil peut se tromper en mesurant l’exposition ?

Image illustrant une erreur d'exposition de l'appareil photo (oiseau surexposé malgré la réglette d'exposition au centre de l'échelle)
Ici l’oiseau semble sur-exposé, son plumage est presque « cramé » (tout blanc sans détails) : il va falloir reprendre la main pour bien exposer le sujet principal de la photo

La cellule de l’appareil photo va mesurer la lumière réfléchie par le sujet et la scène photographiés. Quel que soit le mode de mesure choisi, l’appareil va avoir tendance à proposer une exposition moyenne qui convient à la plupart des sujets. Il raisonne comme si tous les sujets présentaient le même coefficient de réflexion moyen : résultat, l’exposition choisie par l’appareil va donner des sujets avec une tonalité moyenne (un gris moyen).

Au final, pour la majorité de vos sujets photo, cela conviendra plutôt bien… mais dans les cas où votre sujet s’écarte trop de cette tonalité moyenne, s’il est très clair ou très sombre (j’avais pris dans l’article précédent l’exemple d’un paysage enneigé ou d’un tas de charbon), alors l’exposition risque de ne pas être satisfaisante. Notons toutefois que la mesure « intelligente » Multizone peut réussir à « reconnaître » le sujet ou la situation et se sortir correctement de scènes piégeuses. Il n’en reste pas moins qu’il y aura des cas où vous aurez un écart bien visible entre ce que vous avez sous les yeux et ce que donnera la photo…

Que faire en cas d’erreur d’exposition ?

La première chose à bien comprendre c’est que si vous êtes dans le mode tout automatique, l’appareil ne vous permettra pas de le corriger, il vous imposera son choix, même si ce choix est visiblement mauvais.

Alors que faire si l’appareil vous propose une exposition qui ne vous convient pas ?

La solution… dire (nous allons voir comment) à l’appareil que, dans ce cas précis, il se trompe ! Il s’agit donc de reprendre la main sur les automatismes. Pour cela, au préalable, assurez-vous d’être dans un mode de prise de vue autre que le mode tout automatique. A partir de là, vous avez à disposition plusieurs méthodes pour amener l’appareil à changer son exposition initiale :

  • Le mode de mesure que vous avez sélectionné (revoir si besoin l’article cité plus haut sur les modes de mesure) était mal adapté à votre sujet ou bien la zone où a été faite la mesure a été mal choisie (en particulier pour les mesures partielles ne prenant pas tout le cadre). En modifiant votre façon de mesurer la lumière (mode ou zone de mesure avec ou sans la fonction de mémorisation d’exposition que nous verrons plus loin), vous modifiez l’exposition que va vous proposer l’appareil.
  • Vous partez de l’exposition que vous propose l’appareil, mais vous lui signifiez qu’il se trompe (ou disons plus diplomatiquement, que vous n’êtes pas d’accord avec lui 😉 ) en lui imposant une correction d’exposition qu’il devra appliquer à sa mesure initiale (c’est vous le chef, non mais !). Cette solution est possible lorsque l’appareil garde encore la main sur au moins un des 3 paramètres d’exposition (à savoir : vitesse d’obturation, ouverture et sensibilité qui composent Le triangle d’exposition).
  • Vous gérez l’exposition seul comme un grand en imposant les 3 paramètres d’exposition en mode Manuel (cf. article sur Les modes d’exposition). L’appareil tentera bien de vous aider en affichant sa mesure d’exposition, mais dans ce mode l’appareil ne fait que vous donner un conseil que vous avez parfaitement le droit d’ignorer ! Bravo l’appareil fil droit, c’est bien vous le chef !
Même si dans cet article, nous nous concentrons sur comment corriger une erreur d’exposition de l’appareil, les solutions pour ajuster l’exposition pourront bien évidemment être également utilisées à des fins plus créatives. Je m’explique : même si l’appareil vous propose une exposition parfaitement adaptée à la scène, cela ne veut pas dire qu’elle vous convient. C’est vous l’artiste et l’appareil photo n’est qu’un outil d’expression ! Alors si vous voulez que la photo soit plus claire ou plus sombre, c’est à vous de décider, pas à l’appareil. Je pense par exemple à des styles de photo que l’on désigne habituellement par les termes anglais « high-key » et « low-key ». Le premier va donner une photo très claire, que l’on pourrait juger surexposée et à l’inverse, l’autre style se traduira par une photo globalement très sombre avec des ombres intenses. C’est un parti pris artistique qui vous demandera de reprendre la main sur l’exposition (et souvent aussi de maîtriser l’éclairage et éventuellement d’effectuer des ajustements en post-traitement sur logiciel, mais ce n’est pas notre propos ici).

Changer la manière de mesurer l’exposition

Les deux solutions développées ci-dessous cherchent à modifier la manière de mesurer l’exposition afin que l’appareil vous propose une nouvelle mesure plus conforme à vos attentes. Comme déjà précisé, elles ne peuvent être appliquées que lorsque vous n’êtes pas en mode automatique, mais dans des modes de prise de vue semi-automatiques (modes programme, priorité vitesse ou ouverture ; nous verrons plus loin le cas particulier du mode Manuel).

Changer le mode de mesure

Si l’exposition ne convient pas, c’est peut-être que le mode de mesure choisi n’est pas le plus adapté à votre scène, au sujet que vous photographiez : choisir un autre mode va faire varier la mesure et donc l’exposition proposée par l’appareil.

N’hésitez pas à lire ou relire l’article Les modes de mesure de l’exposition en photo afin de bien connaître les différents modes disponibles (les principaux et aussi certaines mesures moins communes) sur votre appareil et comprendre dans quelles situations ils pourront être utilisés.

Changer la zone de mesure et utiliser la mémorisation d’exposition

Si vous décidez de garder votre mode de mesure, vous pourrez modifier votre exposition en choisissant une zone de mesure différente. À cette fin, la fonction de mémorisation d’exposition est parfaitement adaptée.

Le principe de la mémorisation d’exposition

La mémorisation d’exposition permet de verrouiller temporairement l’exposition d’une scène.

Sur beaucoup d’appareil, vous pouvez l’activer en appuyant sur un bouton dédié, généralement appelé « AEL » (pour « Auto Exposure Lock » en anglais) et parfois accompagné par le dessin d’une clé. Chez Canon ce bouton est signalé par un astérisque « ✽ ».

Cela vous permet d’effectuer la mesure où vous le souhaitez, de la garder en mémoire, puis de faire votre cadrage définitif avant de prendre votre photo.

Cette fonction de mémorisation peut être a priori utilisée avec n’importe quel mode de mesure. Il me semble toutefois qu’il sera plus facile d’anticiper son effet avec les modes qui prennent en compte qu’une partie du cadre, comme avec la mesure Spot et éventuellement avec la mesure Pondérée centrale.

Mesures Spot et Pondérée centrale

Icones des mode de mesure Spot (à gauche) et Pondérée centrale (à droite) par marque (canon, Nikon, Panasonic et Sony)

Avec les mesures ne prenant pas tout le cadre, comme avec la mesure Spot (et à un niveau moins important avec la mesure Pondérée centrale), la position de la zone de mesure dans le cadre va faire varier l’exposition. Si la zone de mesure est sur une partie très sombre, il y aura une tendance à la surexposition et inversement.

Sur certains appareils, vous pouvez lier la mesure Spot au collimateur actif : sans bouger votre cadrage, mais en bougeant votre collimateur de mise au point, cela permet de faire à la fois la mise au point et la mesure d’exposition au même endroit (généralement sur le sujet), même si ce dernier n’est pas au centre du cadre.

Pour les appareils n’ayant pas cette option (la mesure Spot est alors fixée au centre du cadre) ou pour la mesure Pondérée centrale, vous pourrez utiliser la fonction de mémorisation d’exposition, si vous souhaitez faire la mesure sur le sujet sans que ce dernier soit en plein centre de votre photo. Il suffit alors :

  1. de mettre temporairement votre sujet au centre du cadre (placer la zone de mesure fixe sur le sujet pour faire la mesure sur lui),
  2. d’activer la mémorisation d’exposition,
  3. puis d’effectuer votre cadrage définitif (sujet à nouveau décentré) avant de faire la mise au point et de déclencher.

Cela pourra vous servir pour les scènes à fort contraste afin de privilégier une bonne exposition sur votre sujet en effectuant la mesure sur lui et en la mémorisant.

En poussant plus loin le principe, afin de mesurer la lumière ambiante d’une scène, vous pouvez même effectuer la mesure sur une charte gris-neutre (ou même à défaut, utilisez la paume de votre main qui présente a priori une tonalité assez proche), la mémoriser, puis faire votre cadrage.

A noter que sur certains appareils, avec le mode de mise au point simple (et non continu), par défaut, l’appui à mi-course du déclencheur permet de mémoriser à la fois la mise au point et l’exposition : vous pouvez alors garder le collimateur actif au centre et effectuer un « cadrage-décadrage » sans même à avoir à utiliser le bouton de mémorisation d’exposition :

  1. Visez le sujet en plein centre du cadre,
  2. Appuyez à mi-course sur le déclencheur (mémorise à la fois la mise au point et l’exposition),
  3. Recadrez, si vous ne voulez pas garder votre sujet en plein centre, puis déclenchez.

Cette méthode est très efficace. Attention toutefois : changer le cadrage après mémorisation de la mise au point provoquera un léger décalage de la zone de netteté. Cela pourra se voir dans le cas par exemple d’un portrait serré avec une profondeur de champ très réduite.

Le cas particulier de la mesure Multizone

Avec la mesure Multizone (aussi appelée Évaluative ou Matricielle), la zone de mesure se fait sur l’ensemble du cadre : donc sauf à utiliser la mémorisation d’exposition avec un autre cadrage temporaire, vous ne pourrez en principe pas modifier l’exposition. Mais cela, c’est sans compter sur le côté « intelligent » de cette mesure : en réalité, l’endroit où vous choisissez de faire la mise au point (en admettant que vous ne soyez pas en mode de mise au point automatique) pourra avoir un impact plus ou moins marqué sur le résultat de la mesure (selon les marques et modèles d’appareil photo). En effet, le plus souvent cette mesure va considérer que le sujet a de fortes chances de se trouver là où vous faites la mise au point et va donc privilégier une bonne exposition sur cette zone.

Vous allez me rétorquer que vous faites la mise au point sur votre sujet et donc que vous n’avez pas le choix… oui ce sera parfois le cas, par exemple pour un portrait, mais si vous prenez en photo un paysage, vous aurez une certaine latitude pour choisir l’endroit où vous allez placer le collimateur de mise au point (en gardant à l’esprit que dans ce type de photo on cherche généralement à optimiser la profondeur de champ afin d’avoir une netteté maximale du premier plan jusqu’à l’infini) : si vous placez votre collimateur sur un rocher sombre ou bien sur un mur blanc (ou bien encore sur une zone à l’ombre ou ensoleillée) situés en face de vous à la même distance, votre profondeur de champ ne bougera pas, mais votre exposition elle, ne sera très probablement pas la même… donc si vous avez l’habitude d’utiliser la mesure Multizone, je vous invite à voir dans quelle proportion la mesure d’exposition varie, à cadrage identique, en fonction de votre choix de mise au point. Si votre appareil est sensible à ce phénomène, il faudra penser à le prendre en considération afin d’anticiper au mieux les variations d’exposition et éventuellement choisir où faire la mise au point (si c’est possible, plutôt que des tonalités extrêmes, il sera préférable de choisir une tonalité présentant une luminosité moyenne proche du gris neutre).

Appliquer une correction d’exposition

Avec cette méthode, cette fois-ci vous ne cherchez pas à modifier la mesure initiale (le mode de mesure où la zone de mesure), mais vous demandez simplement à l’appareil d’appliquer une correction à la mesure qu’il vous propose. Vous signalez à l’appareil que sa mesure ne vous convient pas parfaitement et qu’il doit soit la sous-exposer soit la surexposer : vous lui précisez à la fois le sens et le niveau de correction qu’il doit appliquer à sa mesure initiale. Cette valeur de correction sera précisée avec un indice d’exposition (aussi appelé indice de lumination IL ou « exposure value » EV en anglais) négatif (pour demander une sous-exposition) ou positif (pour une surexposition).

Photo trop claire sans correction d'exposition et photo bien exposée avec une correction d'exposition de - 1 IL
Photo trop claire à gauche sans correction d’exposition (plumage très blanc, limite « cramé ») et à droite photo bien exposée avec une correction d’exposition (sous-exposition de – 1 IL)

Concrètement, vous devez généralement appuyer sur un bouton avec les signes « +/- » et tourner une molette vers la gauche ou à la droite pour choisir la valeur de correction et son sens (sous ou surexposition).

Illustration en image de la manipulation pour effectuer une correction d'exposition sur le Canon EOS 1300D et le Nikon D3400
Descriptif de la manipulation pour effectuer une correction d’exposition (appui sur une touche tout en tournant une molette) sur 2 appareils « d’entrée de gamme », le Canon EOS 1300D et le Nikon D3400
La plupart des appareils avec au moins deux molettes permettront une correction d’exposition directe sans avoir à appuyer sur un bouton supplémentaire (l’accessibilité à cette fonctionnalité est facilitée car beaucoup de photographes en font un usage fréquent).

Pour rappel, cette demande de correction n’est généralement pas possible dans le ou les modes automatiques, ni non plus dans le mode Manuel (lorsque tous les paramètres d’exposition sont fixés par le photographe). Comme dans les cas précédents, il faudra être dans un des modes semi-automatiques.

Si l’on exclut le mode automatique où c’est l’appareil qui fait tout pour vous (vous n’êtes pas censé intervenir à part pour cadrer et déclencher), il faut à la fois que vous puissiez agir (demander la correction d’exposition) et aussi que l’appareil puisse encore avoir la main sur au moins un des 3 paramètres d’exposition (vitesse d’obturation, ouverture ou sensibilité).

En effet pour sous ou surexposer, il n’y a pas un quatrième paramètre d’exposition caché et magique ! L’appareil devra agir sur un des 3 paramètres d’exposition.

Concrètement, en partant du principe que vous avez fixé la sensibilité, si vous êtes :

  • En mode priorité ouverture, vous imposez donc un nombre d’ouverture à l’appareil. Si vous demandez à l’appareil de sous-exposer de 1 IL, il ne pourra toucher ni à l’ouverture, ni à la sensibilité, mais il lui restera la vitesse. Pour tenir compte de votre demande il va donc choisir une vitesse deux fois plus rapide que la vitesse initiale.
  • En mode priorité vitesse, vous l’avez déjà compris, n’ayant pas le droit de toucher à la vitesse d’obturation, cette fois-ci l’appareil agira sur l’ouverture en fermant le diaphragme d’un indice pour faire rentrer moins de lumière afin de prendre en compte votre demande de sous-exposition de 1 IL.
  • En mode Programme, l’appareil vous propose un couple « ouverture, vitesse » et vous pouvez le décaler dans un sens ou un autre pour choisir une autre exposition équivalente. Si vous demandez une correction d’exposition, l’appareil pourra agir sur l’ouverture et/ou la vitesse pour vous proposer un nouveau couple tenant compte de votre correction.

Et si la sensibilité est en mode automatique, cela donnera à l’appareil une autre possibilité d’agir pour répondre à votre demande de correction d’exposition : par exemple en priorité vitesse, s’il est déjà à l’ouverture maximale de l’objectif (chiffre d’ouverture minimal), il pourra encore augmenter la sensibilité.

Certains appareils autorisent aussi la correction d’exposition en mode de prise de vue Manuel lorsque la sensibilité est en automatique. Dans ce cas de figure, nous ne sommes donc pas en mode complètement manuel, mais plutôt dans un mode comparable à un mode semi-automatique, puisque l’appareil peut encore modifier la sensibilité (nous lui imposons uniquement le couple ouverture, vitesse). Pouvoir faire une correction d’exposition garde alors tout son sens… dommage que tous les appareils ne le permettent pas.

Combiner mode de mesure, mémorisation et correction d’exposition

Vous trouvez ça un peu trop simple ! Pas de problème, vous avez entièrement le droit de combiner les différentes manières de gérer l’exposition afin de trouver et appliquer votre propre formule magique !

Par exemple, certains photographes apprécient d’associer la mesure spot avec la mémorisation d’exposition, mais savent pertinemment que si la mesure est faite sur une zone très sombre ou très claire, il sera pertinent d’appliquer « préventivement » une correction d’exposition.

Passer en mode Manuel

Mode d'exposition - Molette de sélection sur le mode "M - Manuel"

Si l’exposition proposée par votre appareil ne vous convient pas, la solution la plus radicale est de passer en mode Manuel. Vous reprenez totalement la main sur l’exposition : en mode de prise de vue entièrement Manuel (sensibilité comprise), vous imposez à l’appareil les 3 paramètres d’exposition : ouverture, vitesse d’obturation et sensibilité. L’appareil n’a plus son mot à dire !

Dans ce cas, la correction d’exposition n’a plus vraiment de sens puisque vous pouvez choisir de sous ou surexposer comme il vous convient en jouant sur un ou plusieurs des paramètres d’exposition. Dans ce mode de prise de vue, si l’exposition ne vous convient pas, vous ne pouvez en vouloir qu’à vous-même (vous ne pouvez pas accuser l’appareil d’avoir fait une mauvaise exposition, juste éventuellement de vous avoir induit en erreur par sa mesure, mais pas plus…). Toute erreur d’exposition sera entièrement votre faute et ce sera aussi de votre ressort de la modifier en ajustant un ou plusieurs des paramètres d’exposition.

Changer de mode de mesure aura uniquement une incidence sur les indications de sous ou surexposition que vous donnera l’appareil, mais ne changera absolument rien à l’exposition elle-même. Avec ce mode, l’indicateur d’exposition vous indique si la photo sera bien exposée (curseur au milieu), sous-exposée (curseur à gauche) ou surexposée (curseur à droite), en fonction du mode de mesure retenu et de la mesure effectuée par l’appareil. En mode Manuel, il s’agit juste d’une information que vous pouvez regarder pour vous aider à régler votre exposition, mais il ne s’agit aucunement d’un réglage. Le réglage proprement dit se fait en choisissant vous-même chacune des valeurs pour la sensibilité, l’ouverture et la vitesse d’obturation.

Nous avons vu qu’il y a de nombreuses manières de modifier une exposition qui ne nous convient pas. On ne peut pas dire que telle ou telle solution est meilleure qu’une autre. Il s’agit avant tout de trouver celle avec laquelle vous êtes le plus à l’aise et ne pas hésiter non plus à les associer afin de gagner en efficacité. A chacun de tester, d’expérimenter et d’inventer sa manière de maîtriser au mieux son exposition !

Et vous ?Photographiez-vous en mode manuel ? Ou bien en mode semi-automatique ? Pour modifier une exposition non conforme à vos attentes, quelle technique a votre préférence ? Passez-vous en mode Manuel ? Changez-vous de mode de mesure ? Utilisez-vous la correction d’exposition, la mémorisation d’exposition, les deux ?

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Cet article fait partie d’une série d'articles traitant des bases de la photo. Comprendre les notions expliquées ici sera indispensable pour reprendre la main sur votre appareil photo et progresser dans votre pratique photographique.

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À propos de : Hervé (LuzPhotos)

Hervé Drouet, photographe professionnel au pays basque, spécialiste formation photo et rédacteur du blog LuzPhotos.

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