En photographie, le flou a une importance visuelle considérable : il peut être subi, involontaire (dans ce cas, sauf cas particulier, si le sujet principal est flou, la photographie sera généralement considérée comme ratée) ou bien recherché (mise en valeur du sujet en floutant l’arrière-plan, mise en évidence du mouvement du sujet par le flou, flou artistique créatif…). Dans cet article nous allons nommer, définir et illustrer les différents types de flous que nous pouvons rencontrer en photographie.
Afin de qualifier les différents flous en photo, nous allons distinguer les flous dont l’origine est technique et les flous liés aux mouvements (ceux du photographe ou bien du sujet photographié).
Les flous liés à des aspects ou réglages techniques
Dans cette partie, nous allons voir les flous d’origine optique (celui de profondeur de champ et celui de l’objectif) et le flou de mise au point (dû à une mise au point mal maîtrisée).
Le flou lié à la profondeur de champ
La profondeur de champ peut être définie comme la zone de netteté acceptable (la partie de l’image où l’œil humain considère que c’est net). En dehors de cette zone, l’image sera plus ou moins floue. Optiquement parlant, il y a un plan de netteté optimale (plan parallèle au capteur) là où la mise au point a été faite (généralement sur votre sujet) et autour de ce plan, une zone de netteté qui va progressivement passer du net au flou. Le flou réparti autour de cette zone de netteté (ou profondeur de champ) peut être appelé « flou de profondeur de champ » .
C’est sans doute un des aspects visuels les plus importants en photographie. Cette particularité optique offre au photographe un potentiel créatif formidable.
Typiquement, un sujet sera parfaitement mis en valeur s’il est bien net sur un fond flou. Le flou de profondeur de champ permettra que des détails de l’arrière-plan se fassent oublier, qu’ils n’attirent pas trop l’attention, en d’autres termes, qu’ils ne parasitent pas le sujet de votre photo…
Sans entrer dans le détail, pour un appareil photo donné (je ne parlerai pas ici de la taille du capteur et de la notion de cercle de confusion), l’étendue de la profondeur de champ (et donc du flou autour de cette zone de netteté) va dépendre de :
- L’ouverture (plus l’ouverture sera grande et plus la profondeur de champ sera réduite)
- La focale (plus la focale sera longue et plus la profondeur de champ sera courte)
- La distance de mise au point (plus la distance de mise au point sera courte et plus la profondeur de champ sera faible).
Et pensez aussi que, pour une profondeur de champ donnée, plus le sujet (sur lequel la mise au point est faite) sera éloigné du fond (autrement dit, plus la distance sujet-fond sera importante) et plus le flou d’arrière-plan sera prononcé (puisque le flou s’accentue à mesure que l’on s’éloigne du plan de netteté).
Le flou de mise au point
Ici je distingue flou de mise au point et de profondeur de champ, mais en réalité, vous l’aurez compris dès la partie précédente, les deux sont totalement indissociables. Sans flou de profondeur de champ (avec une netteté constante du premier plan à l’arrière-plan), alors la notion même de mise au point n’aurait aucune importance… sans profondeur de champ, l’endroit où est effectuée la mise au point (le focus) serait sans objet et la notion même de mise au point n’aurait pas lieu d’être ! Nous sommes d’ailleurs presque dans ce cas de figure lorsque nous photographions avec notre smartphone. En effet, avec ce type de matériel, la profondeur de champ (ou zone de netteté) est extrêmement étendue. Une erreur de mise au point est rarement gênante car toute la photo sera nette. A l’inverse, avec un appareil photo type reflex, la zone de netteté est réduite (surtout si vous avez choisi une grande ouverture) et donc l’endroit où la mise au point est effectuée est primordiale.
On parle de flou de mise au point lorsque la mise au point est faite au mauvais endroit. Par exemple, pour un portrait, il est communément admis que les yeux du sujet doivent être parfaitement nets (celui qui visionnera la photo sera inévitablement attiré par les yeux de la personne photographiée). Si la mise au point a été faite sur un élément derrière le sujet, alors les yeux et le visage seront flous et la photo sera tout simplement ratée. Et même sans aller dans ce cas extrême, si vous avez une très faible profondeur de champ et que la mise au point n’a pas été faite sur les yeux, la photo sera considérée comme loupée par la plupart des photographes un peu exigeants. En effet en lecture d’image, le net attire notre attention alors que les éléments flous ont tendance à se faire discrets… avoir flou votre sujet principal (ou bien une caractéristique primordiale de celui-ci, comme les yeux dans le cas d’un être vivant) sera donc a priori contre-productif pour la bonne lecture de votre photo.
Le flou dû à un manque de piqué de l’objectif
Ce flou, pas toujours évident à caractériser, est directement lié à la qualité optique de l’objectif utilisé. A ce sujet, on parle souvent du piqué de l’objectif. On peut définir le piqué comme la capacité d’un objectif à faire ressortir les détails les plus fins. Plus le piqué de votre objectif sera élevé, plus la sensation de netteté sera importante. A l’inverse, si votre objectif manque de piqué, l’image obtenue risque fort de manquer de détails, de « mordant »…
Le piqué d’un objectif pourra notamment varier en fonction :
- des ouvertures choisies (il y aura notamment une baisse de piqué lorsque le diaphragme sera très fermé comme nous le verrons dans la prochaine partie),
- de la focale retenue pour les zooms
- de la zone de l’image. Le piqué pourra être réparti de manière plus ou moins uniforme. Bien souvent, les formules optiques privilégient le centre de la photo. Cette tendance plutôt logique se fait parfois au détriment des bords et des coins de l’image.
Les revues spécialisées photo et sites tels que DxOMark vous donneront la carte ou le diagramme du piqué de votre objectif, pour chaque valeur d’ouverture. Pour un objectif donné, les tests sont généralement effectués au minimum sur un appareil photo à capteur plein format et à capteur APS-C. Bien sûr, pour encore plus de pertinence, sur un site comme DxO, l’idéal est de trouver les tests d’objectifs effectués directement sur le modèle de votre appareil photo. Si le couple objectif-boitier que vous avez, n’a pas été testé, alors je vous conseille de chercher un test sur un appareil photo avec des caractéristiques proches (même taille de capteur et avec une définition en millions de pixels approchante).
Le flou de diffraction lié à l’ouverture
Nous venons de le voir, un objectif donne souvent tout son potentiel en fermant un peu le diaphragme (de 2 diaphragmes environ). Mais attention, si l’on pousse beaucoup plus loin et que l’on flirte avec les valeurs maximales d’ouverture (toutes petites ouvertures type f/16, f/22…), vous aller provoquer le phénomène optique de diffraction qui va vous faire perdre un peu en netteté.
Le flou de débruitage lié aux hautes sensibilités
Plus nous photographions avec une haute sensibilité (avec une valeur ISO élevée), plus la photo présentera du bruit numérique. Ce bruit fait apparaitre des pixels colorés, parasites (qui ne correspondent pas à la réalité du sujet photographié), du grain qui détériorent la qualité visuelle de l’image comme le montre la photo ci-dessous :
Pour atténuer cette dégradation de l’image, l’appareil photo va traiter informatiquement l’image afin de limiter ce bruit numérique disgracieux. Malheureusement, ce traitement anti-bruit (appelé aussi débruitage) se fait généralement au prix d’une perte de détails et de netteté. Les algorithmes de traitement auront tendance à lisser, à flouter l’image pour faire disparaitre les pixels parasites. On peut donc parler d’un flou provoqué par le débruitage nécessaire lors de l’utilisation de hautes sensibilités.
Pour bien mettre en évidence ce phénomène, j’ai pris délibérément un cas extrême en faisant mes tests sur un appareil photo avec un capteur assez petit (micro 4/3), en prenant la sensibilité maximale du boîtier (25600 ISO) et en choisissant le traitement anti-bruit le plus poussé (la plupart des appareils photo permettent d’activer ou non l’option de débruitage et aussi de régler son degré d’intervention).
Les flous dus aux mouvements du photographe
Dans cette partie, je vais distinguer les flous provoqués par des mouvements involontaires et ceux sciemment recherchés par le photographe.
Le flou de bougé (mouvements involontaires)
En photographie, on parle de « flou de bougé » lorsque le photographe bouge pendant la prise de vue. Même si nous croyons être stables, en prenant une photo à main levée, si la vitesse d’obturation est assez basse, nous risquons de légèrement trembler pendant que la lumière va impressionner le capteur pour créer l’image. Et si nous faisons légèrement bouger le cadre de la photo pendant que l’image se crée, l’ensemble de la photo sera floue.
Pour bien comprendre, prenons un cas d’école : imaginons que notre temps de pose (ou vitesse d’obturation) est de 2 secondes. L’obturateur de l’appareil photo (la pièce qui laisse passer la lumière jusqu’au capteur) sera ouvert pendant 2 secondes, le temps nécessaire pour que l’image se créée : à main levée, il sera impossible de rester parfaitement immobile pendant un temps aussi long… pour la démonstration, admettons que pendant la première seconde vous avez réussi à tenir votre cadrage (votre sujet commence à s’imprimer sur le capteur), mais ensuite, vous avez légèrement bougé : votre sujet est donc légèrement décalé par rapport à votre cadrage initial… l’image finit de s’imprimer et votre sujet apparaît donc en double (sujet en position 1 dans le cadre pendant la première seconde et même sujet en position 2 pendant le temps de pose restant).
Si l’on regarde le sujet de la photo, on verra un décalage dû au changement de cadrage pendant la prise de vue, un dédoublement du sujet.
Dans les photos ci-dessous, la première photo est bien nette, la seconde puis la troisième photo présentent un flou de bougé plus ou moins prononcé.
- Augmenter votre vitesse d’obturation,
- Activer l’éventuelle stabilisation de votre objectif ou de votre appareil photo,
- Stabiliser votre boîtier en utilisant par exemple un trépied, comme expliqué dans l’article Pourquoi utiliser un trépied.
Les flous de bougé créatifs (mouvements volontaires)
Lorsque l’on parle de flou de bougé, on pense généralement à un flou que l’on a généré de façon involontaire en bougeant pendant la prise de vue. Toutefois, si l’on prend la définition dans un sens large, on peut estimer que le flou de bougé peut aussi inclure les mouvements volontaires du photographe pendant l’exposition.
Dans le flou de bougé (involontaire), il faudra rechercher une vitesse d’obturation rapide pour l’éviter. A l’inverse, dans le cas des flous de bougé créatifs, une vitesse d’obturation assez lente sera nécessaire pour avoir le temps d’effectuer un mouvement (volontaire celui-là) pendant la prise de vue. Si la vitesse est trop rapide, vous n’aurez pas l’effet de flou recherché (le cadrage n’aura pas eu le temps de bouger pendant l’exposition).
Parmi les techniques les plus connues, vous avez notamment le flou de filé et le zooming.
Le flou de filé
Cette technique assez délicate à mettre en œuvre (vous aurez certainement pas mal de loupés, surtout au début) consiste à suivre un sujet en mouvement pendant la prise de vue. Cela suppose donc un temps de pose assez long pour permettre l’enregistrement de votre mouvement de suivi.
L’idée étant que :
- le sujet mobile soit maintenu à la même position dans le cadre : le sujet devrait donc être net,
- le cadrage change pendant l’exposition (vous devez bouger votre appareil pour suivre le sujet) : l’environnement autour du sujet sera donc flou puisqu’il va changer au cours de la prise de vue.
Voici un schéma explicatif :
Et une petite animation :
En plus de la maîtrise du mouvement panoramique (suivre de manière régulière le sujet en le maintenant à la même position dans le cadre), il faudra trouver le bon compromis au niveau de la vitesse d’obturation pour réussir à ce que :
- le sujet soit suffisamment net (plus votre vitesse sera lente et plus ce sera dur),
- le décor autour soit suffisamment flou (filé) afin de souligner au mieux l’effet de vitesse (plus votre vitesse d’obturation sera élevée et moins l’effet de flou de filé sera marqué).
Le flou de zooming et d’explozoom
La technique consiste à changer de focale pendant la prise de vue (au cours de l’exposition). Le changement de cadrage provoqué par le passage d’une focale à une autre va provoquer des lignes floues qui vont converger vers le centre de la photo.
Bien souvent les photographes utilisent sans distinction les termes zooming ou explozoom pour parler de cette technique.
Pour les plus pointilleux, sachez tout de même que normalement on parle de :
- Zooming lorsque l’on zoome en passant d’une courte focale (grand-angle) vers une longue focale (téléobjectif).
- Explozoom lorsque l’on dézoome en passant d’une longue focale (téléobjectif) vers une courte focale (grand-angle).
En réalité, la distinction est accessoire car il est tout à fait possible d’obtenir la même photo (le même effet visuel) en changeant de focale dans un sens ou dans l’autre (en zoomant ou en dézoomant). Dans les deux cas, vous obtiendrez des lignes de flou qui ramènent le regard vers le centre de la photo (on pourrait parler d’une sorte d’effet tunnel).
- Une vitesse d’obturation assez lente est nécessaire pour que vous ayez le temps d’effectuer le changement de focale (pour donner un ordre d’idée, à partir d’environ 1/30s à 1 ou 2 secondes).
- Si votre photo n’est pas totalement abstraite et que vous avez un sujet (comme sur la photo ci-dessus), alors centrez-le car de toute façon les lignes de flou ramèneront systématiquement au centre de la photo et seul le centre pourra être relativement net.
- Un trépied peut grandement vous aider ! En vous libérant de la tenue de votre appareil, cela vous permettra de vous concentrer sur le maniement du zoom. Les lignes de flous seront parfaitement droites car aucun autre mouvement parasite ne viendra perturber le changement de focale. Si vous avez un sujet immobile au centre, il aura aussi plus de chance d’être net car aucun flou de bougé ne s’ajoutera à l’effet de zooming.
- Pour un effet marqué, choisissez un environnement assez chargé. Si votre fond est trop uni (par exemple, un ciel bleu uniforme), les lignes de flou et l’effet tunnel associé seront absents.
Autres flous de bougé volontaires : mouvement vertical, rotation…
Toujours avec une vitesse d’obturation assez basse, vous pouvez essayer d’autres mouvements au moment de la prise de vue pour créer des flous artistiques : mouvement horizontal, vertical, en diagonal, zig zag, rotatif… et rien ne vous empêche également de combiner différentes techniques : par exemple, un zooming et une rotation… à vous de libérer votre créativité ! Amusez-vous ! C’est un des gros avantages de la photo numérique, vous avez tout loisir d’expérimenter sans coût supplémentaire (ce qui n’était pas le cas avec la photographie argentique).
Les flous dus aux mouvements du sujet
Le principe
Si le sujet se déplace pendant la prise de vue (durant le temps d’exposition), alors la photo présentera un flou lié à ce changement de position du sujet dans le cadre. C’est ce qu’on appelle un flou de mouvement.
Si l’appareil photo reste immobile durant le temps de pose (pas de flou de bougé), alors seul le sujet en mouvement présentera un flou. Sauf flou de profondeur de champ, les autres éléments de la photo seront nets (contrairement à un flou de bougé involontaire où l’ensemble de la photo sera flou).
Par exemple, lorsque l’on fait une pose longue d’un torrent (cf. photo ci-dessous), seule l’eau en mouvement pendant la prise de vue présente un flou. L’environnement autour du cours d’eau (rives, rochers…) est net puisque parfaitement immobile durant le temps de pose.
Trouver la vitesse adéquate
C’est la vitesse d’obturation (ou temps de pose) qui permettra de figer ou non le mouvement du sujet. Si le sujet n’a pas le temps de se déplacer pendant le temps de pose, alors il n’y aura pas de flou de mouvement. A l’inverse, si le temps de pose est assez long (vitesse assez lente) pour permettre au sujet de se déplacer pendant ce laps de temps (pendant l’exposition), alors la photo présentera un flou de mouvement. Ce flou sera plus ou moins marqué selon la vitesse d’obturation choisie comme l’illustre les photos ci-dessous.
En photo de sport ou en photo animalière, la plupart du temps, on cherche à figer une action avec une vitesse d’obturation rapide : cela présente l’avantage de bien faire ressortir le sujet (surtout si le sujet a été figé dans une position qui le met en valeur). Le sujet est parfaitement identifiable. Au contraire, avec une vitesse plus lente, sauf à faire une photo avec la technique du filé (comme nous l’avons vu plus haut), c’est avant tout le mouvement qui va être mis en exergue à travers le flou, parfois au détriment du sujet qui risque d’être moins bien identifiable. La photo sera plus esthétique qu’informative.
Avec des sujets en mouvement, entre figer ou flouter l’action, le photographe peut aussi rechercher un entre deux où le sujet est parfaitement identifiable mais où des éléments plus « accessoires » de ce dernier soulignent qu’il est en mouvement. La difficulté première sera de trouver la vitesse d’obturation adaptée (assez rapide pour essayer d’avoir nette la partie qui nous intéresse et assez lente pour avoir encore du flou pour suggérer le mouvement)…
Un exemple simple pour illustrer mes propos : photographier un hélicoptère en faisant en sorte que la cabine soit parfaitement nette mais que les pales du rotor principal et de queue présentent un flou de rotation.
Si vous voulez en savoir plus sur cet exemple précis, je vous invite à consulter l’article Comment photographier un hélicoptère en vol.
L’exercice va encore se compliquer lorsqu’il s’agit de photographier des êtres vivants en mouvement en cherchant à garder du flou pour souligner l’action. Il y aura un facteur chance beaucoup plus important.
Flou de mouvement, trépied et filtre ND
Pour les photos nécessitant un temps de pose assez long afin de permettre le mouvement du sujet pendant le temps d’exposition (et donc le flou de mouvement), mais en évitant le flou de bougé, le trépied sera souvent très utile, voire même indispensable. A ce propos, vous pouvez lire ou relire la partie Jouer sur les flous de mouvement de l’article « Pourquoi utiliser un trépied ».
En complément d’un trépied, afin d’atteindre des temps de pose longs quelques soient les conditions lumineuses, vous pouvez aussi vous équiper de filtres gris neutres (communément appelés filtres ND). Pour en apprendre plus à ce sujet, je vous invite à parcourir l’article Filtre ND (gris neutre) : utilité et utilisation.
Flou de mouvement et flash
Afin de mélanger flou et net, le flash peut être un précieux allié comme l’illustre la photo ci-dessous. Sur un sujet en mouvement, le flash va pouvoir imprimer sur le capteur le sujet dans sa position au moment du coup de flash (sur la photo, le flash s’est déclenché lorsque le pendule était sur la partie droite de la photo). Associé à un temps de pose assez long, la lumière ambiante va permettre de laisser une trace lumineuse du mouvement du sujet (ici le mouvement de rotation du pendule).
Autrement dit, pour un sujet en mouvement, la lumière ambiante fait apparaître le flou de mouvement et la lumière du flash révèle le sujet.
Pour en apprendre un peu plus sur l’utilisation du flash dans ce contexte, vous pouvez lire la partie Figer ou souligner un mouvement de l’article « Le flash intégré est-il toujours utile ? » et également l’article La synchro flash second rideau.
Et vous ?Comment utilisez-vous le flou en photo ? Quel type de flou préférez-vous ? Cet article vous a-t-il donné envie de tester certaines techniques créatives ? Avez-vous déjà expérimenté le flou de filé, de zooming ? les flous liés à des poses longues ?
Bravo, article très complet !
J’ai trouvé cet article remarquable. Bravo!
Une question: j’ai comparé sur mon Sony Alpha7II un Zeiss 55 mm 2.8 et un Canon EF 50 mm 1.4.
Au centre, les deux à F2 font jeu égal.
Sur les bords en revanche, le Canon écrase le Zeiss à même ouverture.
Comment expliquer ce résultat qui ne va pas dans la logique des matériels évoqués (le Zeiss vaut trois fois plus cher que le Canon)? Existe-t-il, du fait des 5 mm supplémentaire pour la focale, une variation du champs qui peut expliquer ce léger flou sur les bords à grande ouverture comparé au 50mm?
Merci pour votre retour sur l’article 🙂
Concernant votre question, oui en effet étrange cette affaire !
Pas de surprise pour le Canon 50mm f/1,4 qui est plutôt bon et assez homogène si l’on ferme un peu, mais surprenant pour le Zeiss.
Si je regarde le Sony FE Carl Zeiss Sonnar T* 55mm F1.8 ZA (vous aviez mis f/2,8 mais je suppose qu’il s’agit de f/1,8) sur Dxomark, l’analyse du piqué est très bon dès f/1,8 même sur les bords. Pour moi, les 5mm de focale supplémentaires ne peuvent pas expliquer/justifier ce problème de flou sur les bords. Bref, étonnant… peut-être que votre objectif Zeiss a un souci 🙁
Très intéressant
Bonjour Hervé,
Très complet comme article !
Félicitation pour cet article trés complet, je trouve que le sujet du flou est tres important pour la creativite et votre article prsente tous ses aspects comme nul autre. Bravo !